Le régulateur chinois a ouvert une enquête envers deux fournisseurs de l’entreprise américaine Apple suite aux accusations de groupes environnementaux. L’iPhone 5C et l’iPhone 6 seraient-ils concernés par d’éventuelles sanctions ?
Réactions des parties
Cette nouvelle nous provient du Wall Street Journal. Les propos du militant écologiste chinois Ma Jun et d’un groupe de cinq organismes sans but lucratif chinois a attiré l’attention sur les sous-traitants Foxconn et Unimicron. Accusés de rejeter dans les rivières des métaux lourds, Foxconn a immédiatement réagit, se déclarant prêt à communiquer dès vendredi un communiqué prouvant la bonne conformité des traitements de ses rejets. De son côté, Apple a également tenu à s’exprimer, mais le mal est déjà fait.
Apple a travaillé en étroite collaboration avec les fournisseurs et l’un des groupes environnementaux pour s’assurer que les normes environnementales de l’entreprise soient respectées. Apple a réalisé des audits régulièrement auprès de ses fournisseurs, et ne tolère aucune violation de l’environnement, a déclaré un porte-parole d’Apple.
Une longue enquête
Enquêter pourrait prendre des semaines, et déterminer la source des polluants pourrait être difficile. Selon les résidents locaux, une aggravation de la pollution aurait été constatée au cours de la dernière décennie, avec de plus en plus d’usines d’électronique dans la région de Kunshan, dont les rivières seraient devenues fétides, et l’air brumeux. Les pêcheurs n’oseraient ainsi plus manger les poissons capturés, de peur de s’empoisonner. Foxconn et Unimicron sont donc loin d’être les seuls sociétés à pouvoir être impliquées dans le rejet de polluants, mais la notoriété de la firme de Cupertino permet aux militants écologistes une médiatisation qui n’aurait pas lieue pour d’autres entreprises du domaine de l’électronique qui auraient été incriminées.
L’iPhone 5C et l’iPhone 6 impactés ?
L’enquête s’avérant longue et le résultat difficilement discernable, l’iPhone 5C et l’iPhone 6 devraient être produits d’ici-là en grande quantités. Outre le temps jouant en la faveur des entreprises, le résultat, s’il est positif, ne devrait pas conduire à la fermeture des deux entreprises incriminées, mais à de simples amendes et rappels à l’ordre comme le veut la norme. Apple pourra également d’ici les résultats publier de nouvelles chartes environnementales à respecter par les sous-traitants et prendre en compte le risque de désorganisation si le gouvernement chinois souhaite faire des deux entreprises travaillant pour la société américaine des exemples. Vu la puissance des fournisseurs de la pomme croquée, ce ne devrait vraisemblablement pas être le cas.